Hier se tenait à l’ESCP la restitution de l’étude Full RSE menée conjointement par l’Institut de l’Entreprise, la FNEGE et PwC France.
En ouverture, Antoine Frérot a rappelé la nécessité de passer d’une économie de ressources à une économie de parties prenantes dont il faut prendre soin.
Deux tables rondes mettaient en exergue les enjeux de cette transformation vers le Full RSE.
Les pressions sur les entreprises sont dorénavant multifacettes : exigences accrues des administrateurs et des actionnaires ; pression des consommateurs qui, guidés par les applications comme Yuca, refusent d’acheter tel ou tel produit ; pression des salariés en quête de sens (grande démission aux Etats-Unis …).
Les participants aux tables rondes ont souligné la révolution des indicateurs extra financiers dont le cadre normatif est largement initié avec les travaux de l’ISSB ou de la SEC. Le dirigeant sera "accountable" sur ces indicateurs extra financiers sur lesquels il s’est engagé vis-à-vis des parties prenantes. Son bilan sera mesuré à l’aune de ces indicateurs.
Il faudra également faire évoluer le cadre comptable pour intégrer les impacts environnementaux dans la dette de l’entreprise. Olivier Millet, membre du directoire d’Eurazeo, a rappelé que, demain, l'entreprise ne pourra avoir accès au monde du Private Equity que si elle possède un passeport RSE en bon et due forme.
Ainsi l’efficacité des entreprises va passer par cette transformation Full RSE où le RSE n’est plus un domaine isolé mais où chaque maillon de l’entreprise a complètement intégré la dimension durable dans ses propres gènes.
Pour accéder au rapport complet : https://t.co/DAh8QiieNy
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