Contexte :
Début Mars, Toujust a ouvert son premier magasin discount en France à Alès, dans le département du Gard. Sur place, les curieux ont été nombreux à faire le déplacement, attirés par les promesses de cette nouvelle enseigne anti-crise. Décryptons comment TouJust promet des prix moins chers que ses concurrents en s’appuyant sur le circuit-court.
Solutions / Stratégie :
Un modèle disruptif par rapport au traditionnel contrat de coopération commerciale : place au pacte d'associés qui permet aux fournisseurs de participer au capital de Toujust et de percevoir à la fin de chaque année 25% du bénéfice
Un modèle simplifié qui associe ses fournisseurs à son capital ce qui lui permet de vendre des produits 5 à 10% moins chers que chez les enseignes concurrentes
Une première journée d'exploitation au-delà de ses espérances avec un chiffre d'affaires de 48.000 euros, soit 20% de plus que les prévisions
TouJust se jette sur les produits invendus dans la grande distribution en raison de problématiques liées aux stocks et les rachète à des prix défiant toute concurrence
Pour tenter de proposer des prix plus compétitifs, dans les rayons, près de trois produits sur quatre sont issues de marques inconnues du grand public, ce qui rassure les géants de la grande distribution
La nouvelle enseigne souhaite proposer une expérience d’achat premium avec “des magasins lumineux, agréables et pensés pour le bien-être des clients comme des collaborateurs, à l’opposé du Hard discount et de ses magasins froids et sans âme” précise le groupe dans un communiqué.
Ambition :
Ouvrir +40 magasins en France en 2023, +70 en 2024 et +310 d’ici 4 à 5 ans en périphéries des villes de 8 000 à 12 000 habitants, avec une ambition de recruter plus de 4000 collaborateurs
Avoir une part de marché dans cette guerre du discount, secteur très concurrentiel dans lequel de nombreux acteurs prévoient de faire leur entrée sur le marché français comme PrimaPrix (Espagnol), TEDi (Allemand) ou encore Atacadão (filiale de Carrefour).
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